Rouen City Blues
Spécial D-dikass J.Foulatier
Poète mineur en marge d’erreur,
Il faut œuvrer pour votre salut & l’escale…
RESPIRE LA NATURE !
Ah ! Oui ! Ah ! Oui ! Ah ! oui !
Une femme est en train de jouir
& la puissance serait un infini dans la nuit.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui ! Ah ! Oui !
Cri fort le réceptacle de la force,
Je te donne un jour sous l’écorce
& le grume dans ta remise
Palpite sous ma chemise
Comme un cœur en feu près des souliers
Quand je marche vers toi liberté.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui ! Ah ! Oui !
Il est l’heure de baiser, l’aiguille dilatée
Montre les cieux en chaleur, montre un bout d’éternité
Dans les nues du langage des signes.
Petits nuages de fumée, j’apprends que la campagne est déserte de cavaliers bleus.
Ah ! Oui ! Ah ! oui ! Ah ! Oui !
Poète mineur, l’astrologue a sa boule de sperme
Pour dire au monde entier que tes cuisses renferment
Notre enfance gâchée par les drogues dures de la société.
Ah ! Oui ! Ah ! oui ! Ah ! Oui !
Passe donc le joint & éteint cette télé !
Les nuages qui passent sont des documentaires sur nos psychés.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui ! Ah ! Oui !
Francis Domont au Riff le 9 juillet
A cette heure là ils doivent être en train de baiser,
Il est 22 heures.
Ils n’ont pas attendu la fin du film,
L’amour est bien rebel
Ou alors c’est à cause d’une pelle de l’acteur super – héros à l’actrice super – bobo,
Ou peut être que tout simplement elle ovule
A cette heure précise.
Enfin que sais-je, que c’est à cette heure que je les imagine sur la moquette du salon avant la fin du film.
De son pied il a renversé le cendrier, de sa main le verre est tombé,
La table basse est une flaque cendrée en forme de cœur tandis que les leurs palpitent au son du générique de fin.
Fin.
Et bien non le film continu.
Elle s’arrête, se fige, ramasse ses affaires et lui dit d’aller se faire foutre,
Elle peut plus avec lui, se cogne au mur & atterrit dans sa chambre.
C’est la sienne, lui il vient de quelque part & je crois bien qu’il va y retourner.
Alors il s’allonge dans le canapé, pousse un soupir
& regarde la suite du programme télé.
C’est jamais fini au cinéma
2ZOIZOS
par J.Foulatier
Femme de velours,
Femme de papiers,
pôle nord, tropique,
Je m’aventure sur une peau
De glace ou torride.
Viens, dangereuse danseuse de la marine,
J'entre par la fenêtre du courrier.
Tu es parti toi ?
Moi je rentre ivre d’amour pour toi.
Poème des plaisirs exagérés des sens,
Je suis à toi comme un bateau une mer.
J’attends l’éternel retour de la bien aimée
Partie comme exploratrice.
Voix indiennes, tribu de ma nature,
Rentre tes chaleurs dans ton intérieur,
Chaque récolte de bois est un cœur battant l’attention
De te donner pour miracle la croisée des chemins.
Je t’aime, un ami part, entre la poésie,
Jamais seul,
J’ai quelque chose à écrire,
Toi, moi, nus perdus dans la nature
Comme une déesse de félicité
Engendrant l’enfance & l’apprentissage
Sans discontinu, sans relâche ;
Nous devons nous élever ! Nous devons transcender !
Et rien n’appartiendra aux riches,
Chasseur de têtes je suis là
Pour mettre le chaos dans le box.
Peut être apprendras tu que n’es rien,
Juste un géniteur moralisateur,
Juste un chien comme moi
Qui entend l’appel de la foret,
Mon frère loup, entraîne ma nui de prière
Vers l’homme sous la lune exaltant
L’amitié.
J’ai un ami, il est l’aube, le crépuscule,
Un rêve qui ne s’arrête que longtemps après avoir tendu sa main.